L'apres midi, je restais assise longtemps sur le balcon a la hauteur des arbres qui ombrageaient le boulevard Raspail et je suivais les passants. Leur visage, le bruit de leur voix me captivaient. A vrai dire, je ne comprends plus aujourd'hui le bonheur que ils me donnaient, mais quand mes parents ont decide de s'installer rue de Rennes, je me rappelle mon desespoir: " Les gens qui se promenent dans la rue, je ne le verrai plus!" A Paris ce sont les presences humaines que j'amais les plus. La verite d'une ville ce sont ses habitants.